Un acte de plus, un acte de trop. C’est à la CAF de sanctionner ces hommes de banc qui passent tout le match à profaner des propos agaçants à l’encontre soit de l’équipe adverse. Ce laisser-faire peut ternir l’image de notre sport s’il n’est pas sanctionné.
Il ne leur faut pas laisser l’occasion de ridiculiser le football Sub-Saharien d’autant plus que le plus grand nombre de pratiquants sont des africains à la peau noire. Des insultes et injures qui sont de trop pourraient être un jour la cause de l’effondrement (qu’on ne souhaite pas) de la CAF.
Éventuelle dislocation ou organisation d’une compétition continentale réservée uniquement aux sélections de l’Afrique au Sud du Sahara. Une compétition qui sera une aubaine pour les joueurs qui se sentiront plus à l’aise contre l’agression verbale des équipes (joueurs, staff et supporters) de l’Afrique du Nord.
Depuis lors de la 33ème édition, le coach Algérien Jamel Belmadi se victimise et se plaint des conditions climatiques camerounaises. Un alibi pour saper la mauvaise performance de son équipe éliminée dès le premier tour. Pour cette 34ème, c’est les mêmes revendications prononcées par lui (Belmadi). Pourtant en 2014, les Fennecs d’Algérie ont fait un parcours remarquable au Brésil. Un pays ayant le même climat tropical que beaucoup de pays d’Afrique.
Le geste et l’attitude de l’entraîneur Marocain Walid Regragui à la fin du match Maroc-RDC de ce dimanche 21 janvier 2024 envers le capitaine Congolais Chancel M’Bemba en est un autre cas condamnable avec la dernière énergie. La Confédération Africaine de Football doit s’inspirer des autorités ivoiriennes qui ont expulsé une supportrice Algérienne après avoir tenu des propos inappropriés contre la Côte d’Ivoire jusqu’à dire que la place de son pays devrait être plutôt en Europe qu’en Afrique.
Le comité exécutif doit vite agir pour que tout ceci s’arrête maintenant. Comme le dit Wole Soyinka : «Le tigre ne réclame pas sa tigritude, il saute sur sa proie».
Lamine Toutè Kaba
Journaliste sportif